Bascule

Quand. À petits riens. À petits pas. Dans les chevêtres entortillés de soi. Les fils de trame entremêlés. L’âme sombre vers la noire lumière, engloutie et défaite.
Quand. De ta divinité. Il ne reste plus rien que l’épluchure discrète et évidée. L’onde des larmes, la douleur qui entache, des milliers de rivages, à nettoyer.
Quand. Les vagues viennent lécher et laver tes ailes engluées.
Quand mon ange, tu t’agenouilles et renais...

Effet papillon

Dans ma vie, pointillée
Tu dessines la découpe
Sans connaitre, mon amour
Sa vérité.

Où tu crois me saisir, déjà je suis ailleurs.
« Let’s dance to the sky » c’était ce que je criais
« let’s dance to the universe », un soir où je pleurais.
Souviens-toi...

Tu as brulé les phalènes sur la banquise
Tu as dessiné tous les paradoxes
Et mon corps vibrait
Dans une danse infinie
D’enfance et d’extase
Ma joue sur ta poitrine
J’étais émerveillée.
Mais depuis la vitesse
Qui fait mon pas
M’a emportée, bien au-delà....

Passage

Frisson de l’eau, mon ange
Tu t’éveilles et tu crées
Chaque respiration ouvre des mondes
Où tu aquarelles la vie
Dans un respir de confiance
Enfin à tes yeux reconnu
Tisseuse d’onde
Libre, à chaque souffle
Dans l’alchimie de la vie