Dans les veines du temps
Coule ce laiteux du couchant
Qui baigne les montagnes
Dans mon cœur, nostalgie...
Passent les chants et les lais
Dérivent les prodiges
De leur ample manège
Mon cœur s’est saisi
Ainsi va la vacance...
Creusé à même la chair
Le puits respire tel un gouffre
De sombres univers
Où gisant solitaire
Mon cœur dans le silence
Écoute
Ainsi va la vie...
Rien ne saura de ma douleur, ma mie
Césure
Tourbillonnent les paroles
Tel embruns délicats
Les voix portant le dire
Des désirs illusoires
Syncopent le fracas
En apnée salvatrice
L’être se recueille
Aux soleils de l’enfance
Revient la note claire
Que chevauche la joie...
Tel embruns délicats
Les voix portant le dire
Des désirs illusoires
Syncopent le fracas
En apnée salvatrice
L’être se recueille
Aux soleils de l’enfance
Revient la note claire
Que chevauche la joie...
Pas à pas
Laisser respirer le monde dans les pas qui l’arpentent
Quêteurs de présent, ils feuillètent
Les failles et les ombres
Le Graal en leur portée
Inachevée.
Au moindre frémissement
Se souvenir de l’onde
Des mémoires étoilées
Qui inspirent nos rondes :
De nuit, de jour,
Chaque instant improvisées
Ritournelles fécondes
Puissamment irriguées
Par l’élan insatiable
Qui guide nos traversées....
Quêteurs de présent, ils feuillètent
Les failles et les ombres
Le Graal en leur portée
Inachevée.
Au moindre frémissement
Se souvenir de l’onde
Des mémoires étoilées
Qui inspirent nos rondes :
De nuit, de jour,
Chaque instant improvisées
Ritournelles fécondes
Puissamment irriguées
Par l’élan insatiable
Qui guide nos traversées....
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