Cap de nuit

Aux orées des forêts
Les voiles tendent leurs souffles
Sur ta chair
Voie lactée.
Tu viens, douceur de grain
À ma peau te mêler.
Légère, évanescente,
Ton toucher syncopé
M’enlève et m’enchante.
Toi, étoile filante !
Dans mon cœur, crépitent les vœux
Flamme incandescente.
Ainsi croisent nos routes
Navires isolés
Que leurs courses unissent
Dans le tangage doux
D’un chemin de cantine.

Rouge, le cap de nuit...

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