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Partir. Le tumulte du cœur apaisé, les mots irrépressibles asséchés sur le buvard du rivage. Quand l’appel se repose, rassuré par le simple signe de la présence de l’autre.
Vient alors le temps de la mémoire, des routes dans le vent, des crépuscules, des chapelles, des montagnes, des torrents, des lacs, des cygnes et des roseaux. Un tourbillon d’émotions.
Et ton visage, ta voix. Toi.

J’oscille, bateau à quai, préparant ma route pour une autre traversée.
De voyages en voyages.
Les forces me reviennent amplifiées quand je bois à ton havre l’élixir de ton être...

Adieu, je m’en vais, vers une mer difficile, dans des conditions météo ardues.
Demain, tu m’accueilleras, à nouveau

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Well written article.