Dans le tic tac de l’ombre
Les instants déroulent l’inattendu.
Inouïes, inaperçues sont les tierces musique
Qui de soupirs en syncopes dessinent le souffle
De nos rêves – voile éperdue faseillant dans le vent.
Voués à l’acmé d’une ligne claire et tranchante
Nous avançons aveugles et avertis,
Surfant sur les risées et la houle
Convaincus de ne jamais nous renier.
Il y a eu des chalands, des marécages, des écluses.
Il y a eu des entre-deux pris dans les tissus du pire.
Il y a eu des frontières des fronts et des migraines
Il y a eu la mort qui coulait dans nos veines.
Dans les sillons de la terre
Les senteurs et les pas tracent la voie.
Les écueils et les tourmentes minérales sont la boue
Qui disent à nos souliers l’éternité et les lueurs fossiles.
Le soir la flamme réchauffe nos vies de ses veines lumière.
Nous savons, au crépitement du bois,
La relativité et la vitesse immobile
Qu’il faut à l’humain pour tenir debout,
Sans crainte et sans honte.
Avec sa foi.
Il y a eu des puits et des guerres, des coups de grisou
Il y a eu des voyages, des exils
Il y a eu l’amour et la guerre
Il y a eu l’exil et le port.
Dans l’absence blanche de la page
Les lettres et les mots font vivre la parole.
Elle s’élance démunie et nue
Médium et souveraine, kabbale qui apaise
Elle tourne moulin, à l’infini, et m’épingle papillon.
Alors je bats des ailes
Et elle essaime....
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